La montée en puissance du concept de « sport santé » dans le domaine de la santé publique est indéniable. Cette évolution a été marquée par la loi de modernisation de la santé de 2016 et notamment par le projet de “Sport sur ordonnance” porté par Valérie Fourneyron.
L’amendement « Sport sur ordonnance » et son importance
Valérie Fourneyron a été une actrice clé de l’introduction de l’amendement « Sport sur ordonnance » à l’Assemblée nationale, inscrivant cette initiative dans la loi de modernisation de la santé de janvier 2016. Cette évolution marque un tournant décisif dans la reconnaissance de l’activité physique comme un élément essentiel de santé publique.
L’activité physique comme outil de santé publique
L’activité physique est désormais officiellement reconnue comme un outil essentiel pour la santé publique, particulièrement dans la prévention de maladies liées à la sédentarité. Cette reconnaissance souligne l’importance d’une pratique physique régulière en prévention de nombreuses pathologies.
Intégration de l’activité physique dans le parcours de soins
L’activité physique est maintenant intégrée dans le parcours de soins des patients souffrant de maladies chroniques, touchant près de onze millions de Français. Les principales maladies concernées incluent par exemple les maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers, et les troubles psychiques.
Retards et défis de la mise en œuvre
Malgré ces avancées, la mise en œuvre de la loi a connu des retards nécessitant la publication de textes réglementaires. Les initiatives locales jouent un rôle crucial dans la dispensation de l’activité physique adaptée, bien que certains freins subsistent.
Sensibilisation et formation : les freins à lever
La sensibilisation du public et la formation des médecins sont essentielles pour surmonter ces obstacles. La Haute Autorité de Santé a contribué à cette évolution en publiant un guide référentiel, exposant les recommandations en matière d’activité physique pour chaque maladie chronique.
Problématiques financières et réglementaires
La prise en charge financière de l’activité physique demeure un défi, avec notamment des disparités significatives sur le territoire en fonction des initiatives locales. Ces dernières sont tout de même à saluer puisqu’elles permettent à de nombreuses personnes de bénéficier d’un accès à une activité physique adaptée, encadrée, et souvent à moindre coût.
Conclusion
Alors que les efforts se poursuivent pour une meilleure intégration de l’activité physique dans les parcours de soins, cet article souligne les progrès réalisés et les défis restants, invitant à une action continue dans ce domaine crucial pour la santé publique.